METRO

INDEX

 

Projet de métro à Aix-en-Provence 2007  

Le terme « métro » sera utilisé car il caractérise un moyen de transport urbain de passagers circulant uniquement sur voies ferrées.

Il peut être souterrain, aérien ou comme dans notre cas rouler au niveau du sol.

Le train-tram ou tram-train par contre peut aussi circuler en ville comme un tramway,

1 Situation actuelle et but :

 a ) Pollution :

Aix-en-Provence est une des villes de France où la pollution de l’air est la plus élevée, l’ensoleillement et la configuration géographique l’amplifient, elle est peu visible mais ses conséquences sur la santé et l’économie sont importantes, elles sont peu connues de ses habitants et même de médecins.Pour l’ADEME, le coût  moyen de la pollution de l’air est voisin de celui des accidents de la route, pour Aix plus polluée que la moyenne, il doit être supérieur.

 Les origines sont diverses et les effets s’additionnent :

 La pollution automobile est générée par les voitures individuelles et les poids lourds ; pour les premières, on peut réduire leur circulation en développant les transports en commun, pour les poids lourds, le problème est au niveau national, il faudrait changer le principe du transport terrestre de marchandises avec un véritable ferroutage et l’emploi systématique de conteneurs, les moyens techniques existent, certains sont indiqués dans l’étude « Energie et Transport, deux révolutions indispensables »(Harmattan) .

Pour les cars, il faudrait éviter leur circulation et leur stationnement dans certains axes fortement pollués comme le Cours Sextius ou l’Avenue de l’Europe, l'implantation d'une gare routiere ou de grand parking en centre ville aggravent la pollution...

Cette pollution automobile correspond pour Aix à environ 2/3 du monoxyde de carbone et des oxydes d’azote. Un véhicule à l’arrêt, moteur en marche, consomme autant qu’à 20 Km/heure. Les diesels de plus en plus nombreux génèrent des particules fines très nocives pour les poumons .Le taux d’utilisation des transports en commun est de 8 %, il devrait viser les 50 %.  

Il s’y ajoute celle créée par les industries et en particulier de Fos, Berre, Gardanne, Bouc-Bel-Ait, elle sera croissante avec les nouvelles centrales thermiques et l’incinérateur de Fos. .Les limites de pollution de ces installations qui peuvent être tolérables isolément ne tiennent pas compte de la pollution préexistante, pour les habitants elles s’additionnent et deviennent nettement dangereuses..  

Une autre source de pollution est le chauffage des habitations, des gains importants sont possibles, notre retard par rapport aux pays de l’Europe du Nord est considérable.  

Cette pollution est mesurée pour les principaux polluants , les indices A.T.M.O  en sont un résumé partiel.

Le tableau ci-après relevé le nombre de jours de dépassement du niveau 6 (mauvais) sur 12., il contrôle certains polluants (NO2, SO2, O3, PM10) en permanence, mais d’autres comme les dioxines et les hydrocarbures aromatiques ne sont mesurés que périodiquement.

L’air est parfait à Aix, en moyenne trois jours par an contre 15 à Paris.  

Nous avons une pollution croissante et il est urgent de la réduire au niveau local  

b) Energie et carburants :  

Les prix du pétrole puis du gaz ne peuvent qu’augmenter de plus en plus rapidement avec la pénurie, des coûts d’extraction croissants et surtout la consommation de la Chine et de l’Inde.  

L’évolution du prix du baril s’effectue sensiblement  par paliers :

1990 –1999 : 18 US $ /baril                2000 – 2003 : 27 $                 2004 – 2005 : 43 $      2006 – 2007 : 75 $                         

 Le transport en véhicule à essence ou diesel seront de plus coûteux et il sera nécessaire de trouver d’autres sources d’énergie.Même sans tenir compte du grave problème de l’environnement, certaines énergies renouvelables et le nucléaire sont devenues moins coûteuses que les hydrocarbures et leur prix de production devrait peu évoluer.  

Le transport par rail et électrique est une bonne solution, il consomme 4 à 5 fois moins d’énergie et peut utiliser des énergies renouvelables.

 NB : Depuis cette date, un grand parking de 1800 places et une gare routiere avec 1300 mouvements ont été construits en centre ville ce qui aggrave la pollution  




Conscientes de ces problèmes, certaines villes ont envisagé plusieurs solutions pour réduire la circulation automobile.  

a)      En circulant en ville sur les voies occupées par les autres véhicules :

On réduit la pollution sans supprimer les embouteillages.

Le trolleybus ou l’autobus électrique à batteries ne transportent qu’un nombre limité de voyageurs.Le tramway circulant uniquement en ville remplace un autobus par un moyen plus confortable mais la rapidité dépend des zones protégées ou des priorités de passage, par exemple, à Nice, la vitesse passe de 8 à 12 Km/h, cela nécessite des travaux de voirie considérables et coûteux, il faut des rayons de courbure d’au moins 20 mètres, la zone desservie est limitée et fixe, on gagne sur le confort et le nombre de voyageurs.

b)  Circulation mixte circulant à la fois en banlieue éloignée et en ville :

Le Train-Tram est du même principe mais il peut rouler à la foi sur les rails de tramways et ceux des  voies ferrées classiques, il peut circuler très vite sur les portions protégées, enfin il permet d’éviter la construction de certaines voies.

La vitesse moyenne est plus élevée, il convient bien pour les habitants de cette banlieue, d’où une diminution du nombre de voitures individuelles, Nantes est un exemple réussi. avec la ligne de Chateaubriand.  

c) Circulation sur des voies protégées qui peuvent aussi être empruntées par des trains classiques :

Le métro est la meilleure solution, sa réalisation très coûteuse s’il faut créer de nouvelles voies, est peu onéreuse si ces voies existent déjà.  

Pour comparer les coûts des différentes solutions, il faut les corriger en fonction du nombre de places disponibles et de la vitesse des rames, par exemple un rapport de trois pour une rame transportant l’équivalent de trois autobus, et un rapport de huit pour celle qui a une vitesse moyenne huit fois supérieure c’est-à-dire qu’une rame remplacerait  théoriquement 24 autobus.

Ceci montre que si les voies existent déjà la solution métro est de loin la moins coûteuse, pour un rapport de 24, environ 30 % de moins par rapport aux autobus.Les coûts de fonctionnement sont aussi plus faibles.

 On peut avoir de nombreux arrêts rapprochés mais la vitesse de circulation est plus réduite, ce qui signifie plus de rames pour un même débit ; par contre, avec des arrêts éloignés, il faut un moyen complémentaire pour desservir des zones étendues, ce qui permet de  mieux desservir le quartier concerné, son trajet étant peu important., les autobus électriques à batteries correspondent bien à ce type de circuit.  

Il faut trouver un compromis entre nombre d’arrêts et nombre de rames.

 La présence de voies ferrées sous-utilisées permet de réaliser dans Aix un réseau de « métro » à peu de frais car il y a au départ, très peu de voies à rajouter, pas d’ouvrage d’art et pas de station classique.

 Faute de garages et de parkings suffisants, il est probable  que les habitants du centre ville utilisent surtout les transports en commun, par contre ceux des quartiers périphériques emploient souvent leur automobile pour le travail comme pour les courses .

La majorité des lignes d’autobus sont à l’ouest de la ville ancienne.

Les lignes de car transportent 40 000 voyageurs par jour et en bonne partie correspondent à des destinations du « métro ».  

Un métro peut desservir des zones faiblement urbanisées comme le nord ouest et  le nord et permettre un développement urbain avec de nouvelles Z.A.C., on peut repenser le P.O.S  

Il doit être un moyen de transport collectif prioritaire (à Lyon, les 4 lignes de métro transportent 50 % des voyageurs de transport en commun.).

 2 Le marché potentiel de la Communauté du Pays d’Aix est important :  

Il y a 1 000 000 de déplacements par jour dont 66 % en voiture particulière et seulement 7 % en transport collectif.

La gare TGV a plus de 5 000 passages par jour dont une grande partie vient d’Aix..

 Il y a un potentiel important avec 355 004 habitants.

 Ville d’Aix :139 800 habitants dont une majorité est en dehors de la ville ancienne, dans les quartiers ouest et sud.

 Communes du Nord   57 665 habitants avec accès surtout par les voies rapides RN 296

 Communes de l’Est     24 894 habitants  avec accès par l’A 8

 Communes du Sud,     62 558 habitants ( et  Gardanne 19 360 hors CPA)

 Communes de l’Ouest   50 727 habitants

Les grands axes routiers sont à l’ouest et au sud de la ville ancienne et drainent  le plus de voitures.

 3 Lignes existantes et récupérables :

 Il y a deux portions de voies ferrées qui traversent la ville et peuvent être  utilisées :  

            1° De la gare d’Aix à la ZI des Milles ; actuellement, elle est peu utilisée (vers 2 à 4 trains par jour) pour des convois lourds de bauxite et de charbon venant de Fos

La bauxite est acheminée à l’usine Rio Tinto (ex Pechiney) sa fermeture avait déjà été envisagée sous Pechiney et son avenir est limité en raison de son implantation et de sa vétusté.

Le charbon alimente une centrale de Gardanne dont le gros client est Rio Tinto.

C’est une source d’énergie qui sera de plus en plus pénalisée. Ces convois peuvent aussi passer par Marseille.

Le reste de la voie de la ZI des Milles à Rognac est aussi utilisé par les trains desservant la ZI des Milles.

Au total, il y a moins de 10 trains par jour entre les Milles et Rognac..

             2° De la gare d’Aix vers Manosque, il n’y a pas de circulation actuellement et il n’y aura que peu de trains ou RER de la SNCF.

La gare de la Calade n’a plus que sa voie principale

 Ces voies appartiennent au Réseau Ferre de France qui peut accorder des autorisation de passage (sillons). L’exploitant doit aussi remplir des conditions techniques et sécurité.  

En dehors du viaduc d’Arc de Meyran les ponts sont prévus pour une double voie et des trains lourds.

 4 Aspect technique :  

41 Train :  

En dehors des trains classiques, il existe :

Des R.E.R: analogues au trains classiques mais d’accès améliorés.

Des « trains-trams » plus légers, plus rapides et moins coûteux qui peuvent circuler hors ville sur les voies classiques (plus de 120 km/h) et certaines voies de tramway en ville.

Ils acceptent des courbes de 20 mètres contre plusieurs centaines de mètres pour les voies classiques.

Avec une rame de 4 à 5 voitures ils transportent environ 300 passagers, c’est l’équivalent de 3 ou 4 grands autobus, il est possible en couplant deux rames de porter la capacité à 600 voyageurs (un train de banlieue classique transporte 800 voyageurs)

L e réseau est souvent prévu en étoile pour desservir des centres de ville à partir de points éloignés, par exemple Nantes- Chateaubriand (64 km. en voie mixte fret train-tram)

Bien des utilisateurs vont de banlieue à banlieue.  

Les infrastructures dans les villes sont très coûteuses, dans le cas d’Aix, il serait très difficile de pénétrer dans la ville ancienne, le rayon de courbure de 20 mètres serait insuffisant

En raison de la lenteur en ville, il faudrait plus de rames pour un même débit.  

La charge à l’essieu est plus faible, la résistance à un effort longitudinal  (tamponnement) est plus faible d’environ 40 %. Les freinages sont nettement améliorés.

La largeur de 2,4 m s’inscrit dans le gabarit international U.I.C. de 2,5 m

Les longueurs d’une rame vont de 32 à 52 m , on peut coupler deux rames, ce qui nécessite des quais d’au moins 110 mètres, il faut prévoir leur couplage.

Les derniers trains-tram peuvent fonctionner en diesel et en électrique

Dans le cas d’Aix, ils n’auraient pas à circuler sur des voies routières  déjà encombrées.

Ne circulant pas sur route, ils auraient des roues normales, pas d’alimentation en 750 volts continu ni de feux de signalisation routière, .pour l'essentiel des trajets en metro le temps d'arret en gare est très proche du temps de circulation.    

Le prix d’une rame de 4 wagons est de l’ordre de 3,6 M€ contre 4,7 M€ pour un RER  

Le matériel roulant n’appartient pas au concessionnaire mais la location ou le leasing peuvent être recherchés.  

42 Infrastructures :  

421 Les voies ferrées sont étudiées pour :

-  Leur type d’exploitation diesel ou électrique, actuellement diesel, dans le futur électrique.

-  La plate-forme avec ballast : les voies actuelles sont prévues pour des trains lourds à faible vitesse et il n’y a pas, en principe de problème pour des automoteurs, RER ou train-tram circulant à plus grande vitesse.

Les nouveaux rails seraient de grande longueur et soudés (LRS). Les traverses peuvent être en béton ou en bois.

- Il faut des appareils de voie: aiguillages et une signalisation  qui existent sur les vies actuelles.

Les coûts d’une nouvelle voie oscillent entre 500 € et 750 € le mètre linéaire.

La solution de rails de récupération ne semble pas à retenir.

Sans participation de R.F.F  les nouvelles voies légères ne seraient pas accessibles aux trains lourds.  

422 Quais des stations :

La hauteur des planchers des wagons dépend du matériel, de 20 à 40 cm, le R.E R et le train-tram n’ont pas toujours la même hauteur.

Il faut prévoir leur accès, un éclairage et une signalisation de station.  

423  Voie double ou voie simple ? :

Sur une simple voie, la cadence est limitée par le temps nécessaire à un train pour parcourir la zone en simple voie entre deux zones à double voies, par exemple de Gardanne à Aix il y a une dizaine de Km en voie simple, un train allant vers le sud devra attendre l’arrivée du train se rendant vers le nord, c’est à dire parcourir une dizaine de km à 80 km/heure de moyenne près de 8 minutes.

Il existe des voies multiples dans la gare d’Aix,

L’électrification est a envisager  (25 kV alternatif) Les premières rames seraient mixtes diesel et électrique, les suivantes seraient seulement électriques, les premières seraient utilisables dans les extensions.

Pour éviter les caténaires, on peut étudier une solution batteries ou à la rigueur hydrogène comprimé s’il est produit par électrolyse.

 424 Gestion du réseau ;

Elle peut être confiée à un opérateur privé dynamique (comme Véolia pour le réseau de bus d’Aix), il assure aussi l’entretien.

 5 Tracés possibles :

 Ligne A :  

Z.I des Milles – Gare des Milles – La Pioline – Vasarely – Place F Mitterrand –Gare SNCF – Faculté et, éventuellement Coton rouge  (Future cité universitaire ?)

Extensions ultérieures ; nouvelle ligne vers gare TGV et Aéroport de Marignane .

La Gare des Milles n’est pas indispensable ..  

Une gare routière devrait être proche de cette ligne .

Si elle est implantée entre la rue de Valcros, l’A 51 et l’avenue de l’Europe, on peut envisager une nouvelle station.

 Ligne B :  

Place F Mitterrand–St Mitre–Puyricard-Venelles-Meyrargues.

Extension ultérieure avec nouvelle ligne vers Cadarache.

 Il est possible ultérieurement de réaliser d’autres lignes mais, dans ce cas, il y aurait des travaux importants.

Il faut noter que la gare S.N.C.F actuelle n’est pas digne de la ville d’Aix et occupe beaucoup de place avec 6 voies.  

6 Stations :  

S’il y a trop de stations, la vitesse est ralentie ce qui pénalise ce moyen de transport, il faut trouver un compromis.

 Ligne A :  

-         ZI des Milles :

Chemin de la Valette :Quai et double voie sur 300 m, 2 escaliers, navettes vers la Z.I, et la Duranne. Eventuellement atelier de maintenance , dans le cas de prolongement sur la gare TGV, on peut envisager un autre emplacement.

-         Les Milles :

 Gare existante à côté de la tuilerie. Passage à niveau à proximité, voie unique.

-         La Pioline :

 Petites route des Milles D65 Quai et escalier à prévoir, navettes vers la zone commerciale

Eventuellement, cette station peut aussi desservir la ZI des Milles et la Duranne..

-         Vasarely :

Quais et passerelle sur les voies, accès à la ZAC. et à la ZUP par un passage traversant la rocade ouest. 2 escaliers.

Se trouvant vers le milieu du parcours, il peut y avoir une double voie de croisement.

-         Place F Mitterrand :

2 quais et escaliers. accès par l’avenue Mozart , c’est la station principale du réseau et l’interconnexion avec l’autre ligne de métro , il est possible d’en  réaliser une provisoire puis une définitive sous la voie en partie couverte .Il est possible d’avoir au moins 3 voies.

Le parking est peu éloigné.

-         Gare S.N.C.F. :

Il y a 6 voies, une passerelle ou un passage souterrain serait utile si cette gare est maintenue à cet emplacement. ;

C’est l’interconnexion avec les lignes S.N.C.F de Marseille et de  Briançon.

-         Facultés : Chemin du Moulin de Testas, éventuellement double voie si la ligne n’est pas prolongée vers Coton Rouge. Escalier et quais.  

Ligne B :

-         St Mitre :

Croisement avec la route d’Eguilles - Nouvelle station pour desservir une zone actuellement peu urbanisée 1 quai et un escalier.

-         Puyricard

Route de Puyricard.

-         Venelles :

Gare existante, avenue de la gare , passerelle éventuelle.

-          Peyrolles :

Gare existante  

7 Nombre de rames :  

-         Ligne A : La longueur totale est de 9.340 mètres  avec 8 stations.

En moyenne le temps d’arrêt à une station d’un tramway ou autobus est de l’ordre d’une demi minute, en tenant compte des fins de ligne on peut compter 8 minutes d’arrêt.

La vitesse d’un train-tram peut dépasser 120 km/heure mais on supposera 80 km/heure soient 7 minutes de circulation

Avec une seule rame on pourrait assurer un départ toutes les 20/30 minutes c’est-à-dire 600 voyageurs/heure et avec deux toutes les 10 à 15 minutes.(1200 voyageurs/heure)

Avec des rames couplées, on peut doubler les capacités.  

-    Ligne B : La longueur jusqu’à Meyrargues est d’environ 21 900 m avec 5 arrêts, avec une rame on aurait un départ toutes les 40 minutes et avec deux toutes les 20 minutes, il est possible de se limiter à Venelles pour un trajet plus court de 6.200 mètres.  


 

8  Etapes possibles :  

On peut commencer rapidement pour lancer ce réseau :  

Un ordre très approximatif des coûts en 2006 hors terrains éventuels est :

-         Rames 4 wagons : 3,6 M€ (Bombardier, Alstom…).

-         Voie ferrée supplémentaire sur 200 m avec aiguillages, signalisation : 100 .000 €

-         Quai de 110 m avec éclairage , signalisation : 1 100 €, il faut en plus un espace de stationnement pour les navettes.

-         Escalier en béton sur 6 m de hauteur : 1 000 €

-         Passerelle sur 2 voies : 40 000 € (pour l’éviter, les stations sont placées de préférence à proximité d’un pont et cela concerne seulement les voies doubles)

-         Electrification et signalisation voie double : Vers 1 M€ le Km.

 1° Liaison provisoire gare S.N C F et ZI des Milles :

 Un RER de la S.N.C.F .venant de Marseille pourrait poursuivre son trajet jusqu’aux Milles .

Le trajet sans arrêt est de 8, 2 Km et peut se faire en 8 minutes 
Investissement : Il suffit d’un quai et d’un escalier

 2° Ligne A simplifiée : Gare S.N.C.F. à ZI des Milles avec les stations intermédiaires.

 Le trajet durerait environ 8 minutes.

Investissement: Il faut 6 quais,2 escaliers d’accès, 2 doubles voies, 2 rames diesel/électrique

Cadence de 1 200 passagers par heure.  

3° Ajout de la ligne B simplifiée  et Facultés sur ligne A  

Gare S.N.C.F- Puyricard -Venelles .

Investissement : 1 quai, 1 escalier l’électrification de la ligne A complète , poste électrique (vers Vasarely ) et 2 rames électriques récupérées  pour la ligne A .La ligne B serait desservie par les rames diesel/électriques avec une cadence de  quatre départs  par heure (1 200 passagers par heure)

 4° Ligne B avec toutes les stations jusqu’à Meyrargues.  

Investissement : Electrification de la  ligne jusqu’à Venelles .  

5° Prolongation de la ligne A jusqu’à Coton rouge.  

Investissement : 2 quais, 1 double voie  

6° Doublement des voies de la ligne A entre la Z.I et la gare SNCF  

7° Extension de la ligne A jusqu’à la gare T.G.V par une voie nouvelle.  

8° Extension de la ligne B jusqu'à Cadarache par une nouvelle voie.  

9° Prolongation de la ligne A jusqu’à l’aéroport par une voie nouvelle.:

10° Nouvelle ligne vers Rousset – Trets – St Maximin en utilisant la voie existante à partir de  La Barque.  

 

Récapitulatif des coûts approchés des investissements

 

Coûts en Euro 2006 - Les études, terrains, améliorations ne sont pas incluses- 


 

 

 

 

Etape n°

Investissement minimum

Améliorations

 

1

          2 100 €

Stations

 

2

   7 408 600

Reprise station F Mitterrand

 

3

  17 203 200

Atelier d’entretien

 

4

  10 000 000            

Amélioration des stations 

Rame électrique de secours.

5

       102 200

 

 

6

    4 000 000

 

 

7, 8, 9

 

 

 

 

 


 


                                                               

 

 

 




 



 

 

 



 9 ° Conclusions  

Etapes :  

La réalisation peut être progressive avec peu d’investissements au départ, l’extension plus coûteuse se réaliserait en fonction des résultats.

L’augmentation des carburants rendra cette solution pratiquement inévitable.  

Les conséquences seraient importantes :  

- Diminution de la pollution de l’air :

Effets sur la santé : décès prématurés, maladies respiratoires, cardio-vasculaires, cancers et asthme…Les résultats sont mesurables avec les indices A.T.M.O.  

- Respect de l’environnement et effet de serre :

Sur rail, la consommation d’énergie est de 4 à 5 fois plus faible que sur route, de plus il n’y a pas d’attente dans les embouteillages.  

- Pouvoir d’achat :

Selon l'INSEE le poste transport représente plus de 14 % du budget d’un ménage, comme l’alimentation, le transport collectif représente une diminution des coûts.  

- Sécurité :

Le transport ferroviaire est le plus sûr.  

- Rapidité du transport :

Il faudrait compter moins de 10 minutes entre centre ville et ZI des Milles et 10 minutes entre Venelles et le centre ville. Les navettes de station pourraient mieux desservir leur zone.  

- Développement de zones peu urbanisées surtout au nord., il permettrait une meilleure structure des quartiers périphériques..  

- Il permettrait une augmentation de population avec les accès rapides à Cadarache  et à la gare T.G.V.